Frappé par la crise économique, le fournisseur de moteurs d'avion, Pratt & Whitney, a confirmé qu'il supprimera 500 postes dans son usine de Longueuil, sur la Rive-Sud de Montréal. Et d'autres coupes sont à prévoir.

Début février, l'entreprise avait annoncé à ses employés qu'elle supprimerait jusqu'à 1000 postes partout dans le monde. Elle a annoncé que 500 postes syndiqués allaient disparaître de façon permanente. Les mises à pied pourraient entrer en vigueur d'ici la fin d'avril.

Le nombre d'emplois supprimé pourrait être moins élevé selon les dirigeants de l'entreprise. Car jusqu'à une centaine de travailleurs plus âgés pourraient se prévaloir d'un programme de retraite anticipée, ce qui réduirait le nombre de mises à pied.

L'entreprise entend embaucher de nouveau lorsque la crise économique sera résorbée. Elle souligne également que ses autres secteurs d'activité, soit le marché des hélicoptères et de l'aviation régionale, se portent relativement bien dans le contexte économique.

De son côté, Bombardier Aéronautique revoit à la baisse toutes ses cadences de production de biréacteurs d'affaires et de biréacteurs régionaux.

Ce rajustement entraînera une réduction additionnelle d'environ 10 % de ses effectifs, soit environ 3000 employés à ses installations du Canada, des États-Unis, du Mexique et d'Irlande du Nord, d'ici la fin de l'année civile 2009.

Cette réduction des effectifs s'additionne aux 1360 mises à pied annoncées le 5 février dernier, alors que Bombardier a ajusté les cadences de production de ses avions Learjet et Challenger.

La nouvelle réduction de personnel touche à Montréal 1030 employés, soit 10 employés contractuels, 831 syndiqués et 189 non syndiqués et gestionnaires.

Un Journaliste Indépendant